JEAN BAILLET
Fils de André Baillet et de Marie Ballion, il est né à La Brède le 24 septembre 1920 et était domicilié à l’entrée du quartier d’Avignon.
Charpentier, il travaillait pour le compte de son père.
Célibataire, il a été déporté au titre du STO (Service du Travail Obligatoire) le 16 juillet 1943. Il est mort en exil en Allemagne, au camp d’OBERHAUSEN-HOLTEN, du fait du bombardement aérien sur l’usine RUHRCHEMIE AG qui l’employait. C’était le 19 août 1944, à 1heure du matin. Il n’y eut que 20 survivants sur les 79 personnes réfugiées dans une cave.
Le corps de Jean BAILLET et de ses camarades (21 autres français, des Belges, et des Hollandais) ont été enterrés par leurs camarades survivants le 22 aout 1944 à 9h du matin.
Les numéros des tombes avaient disparu à la suite d’autres bombardements, mais les responsables du cimetière avaient enregistré les numéros des tombes.
Jean BAILLET a obtenu le statut de « MORT POUR LA France » le 3 janvier 1948.